Ce mercredi 20 novembre passe en Commission de concertation la demande de permis pour la restructuration de l’îlot de la Maison communale d’Ixelles. Ce projet communal prévoit la démolition de quatre maisons historiques rue du Viaduc (n° 16 à 22) et leur remplacement par un immeuble administratif.
Pourtant ces élégantes maisons du XIXe siècle constituent un ensemble néo-classique cohérent (inscrit à l'inventaire régional du patrimoine), typique de l’urbanisation originelle du quartier. Il est d’autant plus intéressant de préserver ces maisons que le style néo-classique est particulièrement présent dans le bâti ancien d’Ixelles et constitue en grande partie l’image de marque de la commune.
Pourtant ces élégantes maisons du XIXe siècle constituent un ensemble néo-classique cohérent (inscrit à l'inventaire régional du patrimoine), typique de l’urbanisation originelle du quartier. Il est d’autant plus intéressant de préserver ces maisons que le style néo-classique est particulièrement présent dans le bâti ancien d’Ixelles et constitue en grande partie l’image de marque de la commune.
L'ensemble néo-classique des 16 à 22 rue du Viaduc (© MRBC-DMS) |
En période de crise du logement, il paraît regrettable de démolir des
maisons historiques qui, par leur typologie, pourraient aisément être
rénovées en une douzaine de logements. Par ailleurs, ce ne sont pas les
bureaux vides susceptibles d’accueillir les extensions de
l’administration communale qui manquent à proximité. On pense en
particulier aux anciens bureaux de Solvay situés à un jet de pierre,
rues du Prince Albert et du Prince Royal. Ces bâtiments de bureaux de grande qualité patrimoniale sont, pour leur part, actuellement vides.
L'ancien siège de la société Solvay, rue du Prince Albert (© MRBC-DMS) |
Dès
lors, ne serait-il pas plus judicieux de simplement rénover les maisons
de la rue du Viaduc pour retrouver leur affectation en logement tandis
que le siège administratif de Solvay, conformément à sa typologie
historique, accueillerait les bureaux communaux ? Pour
Pétitions-Patrimoine, il s’agirait là d’une opération win-win alors que le projet actuel s’apparente à une opération lose-lose en terme de préservation du patrimoine.