dimanche 18 mars 2012

Dur réveil pour une maison Art Nouveau

Au n° 4 de l’avenue Rogier se trouve une maison de maître Art Nouveau d’inspiration classique due à l’architecte Gabriel Charle. On doit aussi à ce dernier l’intérieur de la Maison Communale de St-Josse, la maison du peintre Lemmens au 74-76 de la rue de la Réforme à Ixelles ainsi qu’une splendide maison de rapport au n° 2 de la rue des Petits Carmes.

La maison avant travaux

Restée, telle une Belle au Bois Dormant, dans un état de semi-abandon pendant plusieurs années, la maison de l’avenue Rogier a survécu jusqu’à nos jours sans modification extérieure ni intérieure importante. Malheureusement, suite à un récent changement de propriétaire fin 2011, les châssis du dernier étage ont été remplacés par du PVC. Nous craignons dès lors le pire pour les reste des boiseries de la façade dont la superbe porte d'entrée et l'imposant. Des blocs Ytong étant apparus sur le trottoir, nous nous inquiétons aussi de modifications intérieures conséquentes qui pourraient intervenir sans permis et mettre à mal les éléments d'intérêt que contient la maison.

Cette situation illustre bien quelques problématiques bruxelloises : le manque de protection pour beaucoup de bâtiments de grande qualité patrimoniale, la méconnaissance par nombre de propriétaires de la valeur architecturale de leur bien (manque d’inventaire, de reconnaissance et d’éducation au patrimoine), une politique peu discriminante incitant au remplacement systématique des châssis anciens pour des raisons énergétiques.

Vu la qualité remarquable de la maison de l’avenue Rogier, nous avons écrit à M. Charles Picqué, Ministre en charge des Monuments et Sites afin de demander l’ouverture urgente d’une procédure de classement. Parallèlement, nous avons écrit à la Commune de Schaerbeek afin d’appuyer cette demande et de vérifier si un permis avait été demandé pour les transformations le nécessitant.

La réponse de la Commune de Schaerbeek nous informe que son service de l’urbanisme était déjà descendu sur les lieux pour faire arrêter les changements de châssis illégaux et placer les scellés sur les travaux entamés sans les autorisations requises. On peut donc s’attendre à ce qu’une demande de permis de régularisation soit déposée bientôt.

De son côté, M. Picqué nous a répondu, en date du 8 février que notre demande a été transmise à l’administration et qu’il ne manquerait pas de nous tenir informé du suivi. Depuis, nous n’avons plus eu de nouvelle… Il serait pourtant utile d’agir sans tarder si l’on veut que l’ouverture d’une procédure de classement intervienne suffisamment en aval d’une demande de permis. En effet, cette mesure, prise rapidement, permettrait de guider et aider le propriétaire à mettre en œuvre une rénovation plus respectueuse de cet élément important du patrimoine architectural régional.

lundi 20 février 2012

Salle Vermeulen : la pétition est déposée

Dans notre précédent article, nous vous invitions à nous aider à obtenir le nombre de signatures nécessaires au dépôt d'une demande de classement par pétition de la salle Vermeulen, située au 17 de la rue Goossens à Schaerbeek. Le nombre de signatures nécessaires a été largement atteint et, vendredi dernier, Pétitions-Patrimoine a déposé à la Direction des Monuments et des Sites (administration régionale) la demande de classement par pétition de la salle Vermeulen. Ce bâtiment, situé entièrement en intérieur d’îlot, date de la fin du XIXe siècle. Il s’agit d’une grande halle comparable aux halles St-Géry. La pétition de classement a été réalisée avec le soutien de Inter-Environnement Bruxelles (IEB) et du comité de quartier Comité Colignon. Les associations déplorent aussi la disparition de cet important équipement collectif puisque cette salle abritait une bibliothèque et une école de devoirs jusqu’à ce que le nouveau propriétaire mette fin à cette occupation en 2009. La salle est menacée par un projet de transformation en lofts qui la dénaturerait complètement.


La salle Vermeulen fait partie de l’histoire du quartier Colignon. Ce bâtiment fut construit en 1889 par la société de Saint-Vincent de Paul dans un but social, de loisirs et de festivités. Cela pour aider les jeunes et particulièrement les plus démunis. Ce bâtiment a été le témoin de la fantastique fécondité et créativité sociale qu’a connu la Belgique et Schaerbeek en particulier aux XIXe et XXe siècles. Des initiatives vont voir le jour, qui aujourd’hui, nous paraissent tout à fait normales mais qui étaient révolutionnaires pour leur époque. Par exemple, en 1897 y est créée une caisse d’épargne. Les lieux virent la mise en place d’une symphonie, d’une section d'art dramatique, d’une section de gymnastique, d’une mutuelle, d’une chorale, d’un « cercle de famille », etc. Tout cela avant la première guerre mondiale. Plus tard, parmi de nombreux événements historiques importants qui eurent pour cadre la salle Vermeulen, nous pointons, en 1952, la première représentation de chant de Jacques Brel et, en 1956, l’appel solennel de Joseph Cardijn pour la solidarité avec l’Amérique du Sud.

La salle possède un intérêt esthétique au vu de son architecture et de ses décorations mais aussi un intérêt technique. Ce fut notamment un des tout premiers bâtiments bruxellois éclairés au gaz.

Le Comité Colignon s’est fortement impliqué dans la recherche des signatures pour la pétition de classement. En effet, si la demande de permis pour la transformation en « lofts » de luxe est inacceptable du point de vue patrimonial, le comité défend aussi la salle en tant qu’équipement collectif très utile dans ce quartier. Avant que le nouveau propriétaire mette fin à cette occupation, la salle était jusqu’il y a peu occupée par une bibliothèque ainsi qu’une école de devoirs. Elle servait aussi de salle de sports ou de représentations pour les jeunes du quartier. Le quartier a besoin de ce type d’équipement, soulignent de nombreux signataires.

Inter-Environnement Bruxelles remarque d’ailleurs que le changement d’affectation d’un équipement en logement tel que le demande le promoteur n’est pas autorisé par le PRAS (prescriptions 8.1 et 8.2) et est donc illégal. En effet, les seuls logements autorisés en zone d’équipement doivent être le complément usuel de ce dernier (un logement de gardien ou de concierge par exemple).

Les deux demandes de permis de transformations en « lofts » ayant été, à juste titre, rejetées, les associations demandent maintenant à la Région bruxelloise de classer ce bâtiment remarquable et à la Commune de Schaerbeek d’aider à la perpétuation de cet équipement collectif au service d’un quartier qui en a bien besoin.

dimanche 25 décembre 2011

Pétition de classement pour la Salle Vermeulen



Note : La pétition est aujourd'hui cloturée et déposée (voir ici). Il n'est désormais plus nécessaire de nous renvoyer des signatures. Merci pour votre aide.

Dans cet article, nous attirions votre attention sur l'ancienne salle de théâtre (Salle Vermeulen) située en intérieur d’îlot au 17 rue Goossens à Schaerbeek. Un projet de transformation en lofts, passé deux fois en Commission de concertation, menace ce bâtiment remarquable datant de 1889. La dernière Commission de concertation du 2 décembre dernier a heureusement remis un avis défavorable au projet, à l’exception notable de la Commune de Schaerbeek. Il s’agit de la seconde demande de transformation de la salle en moins d’un an.
A cette occasion la Commission Royale des Monuments et des Sites (CRMS) a remis un avis défavorable à la transformation de la salle Vermeulen. Une copie de cet avis est disponible en cliquant ici.

Dès lors, afin d’orienter définitivement la ré-affectation de cette salle remarquable vers un projet qui ne dénature pas son intérêt patrimonial, il est nécessaire qu'elle soit protégée. Avec le soutien de l'ARAU, BruxellesFabriques et IEB, Pétitions-Patrimoine a décidé de demander le classement de l’ancien théâtre par une pétition officielle.

Bien qu'il existe des formules de pétitions en ligne, nous sommes obligé de vous faire remplir un formulaire papier car il s’agit de la procédure nécessaire pour que la pétition ait un caractère officiel et que le Gouvernement bruxellois en tienne compte. Alors, si vous désirez nous aider à sauver ce bâtiment, imprimez, remplissez et faites remplir le formulaire de pétition (en suivant les instructions sur sa deuxième page) et renvoyez-le nous par la poste d’ici la fin du mois de janvier à :
Pétitions-Patrimoine, rue du Marteau 19, 1000 Bruxelles.

Merci d'avance pour vos efforts.

Quelques aspects de la Salle Vermeulen :








lundi 12 décembre 2011

Encore une villa uccloise condamnée

En septembre dernier passait devant la Commission de concertation d’Uccle une demande de permis visant à démolir la villa sise au 1421 chaussée de Waterloo. Or cette petite villa du fond de Uccle constitue à nos yeux un témoin précieux de la première urbanisation de ce quartier. Construite au début du XXe siècle, elle est représentative du style des premières villas suburbaines qui ont été construites au pourtour de Bruxelles et des noyaux villageois plus anciens des communes, comme Uccle, encore largement agricoles à cette époque. En découle un style éclectique inspiré par le pittoresque campagnard comme en témoigne la toiture en pignon de la villa. Pour des raisons historiques, il nous paraît dès lors essentiel de préserver ce témoin du début de la mutation urbaine d’Uccle d’une entité villageoise et rurale vers la commune résidentielle intégrée à l’ensemble urbain bruxellois qu’elle est devenue actuellement.

Outre ses qualités historiques, la maison, par son dessin de façade soigné, présente d’indéniables qualités esthétiques. En particulier, on remarquera l’usage intéressant et subtil de la brique, associée à quelques éléments de pierre bleue, qui rythment la façade d’éléments horizontaux et en tempèrent l’austérité. Des éléments plus pittoresques comme le soubassement en moellons, les petites consoles de gouttières en bois, l’escalier de l’entrée principale ou le traitement en berceau des fenêtres s’y ajoutent pour conférer à cette villa une architecture subtile et raffinée. Pour Pétitions-Patrimpoine, cette maison pourrait répondre sans problème à un programme résidentiel de qualité. Nous nous sommes donc opposés à sa démolition lors de l’enquête publique.

Le 1421 chaussée de Waterloo, en attendant la démolition

Hélas, la Commission de concertation a remis un avis favorable au projet de reconstruction plus massif demandé. Il faut ainsi faire une fois de plus le constat qu’à Bruxelles le patrimoine non protégé ou moins remarquable mais significatif est l’éternel laissé pour compte face à des demandes de démolitions. Rien qu’à Uccle, commune qui subit une certaine pression immobilière, alors qu’on avait réussi à sauver de justesse les villas Pelseneer et Cohen dans les années 1990, ces dernières années ont, par exemple, vu disparaître la villa Firwood (Thomas Jasinski, 1909), la belle maison de style Eclectique du 299, avenue Brugmann ou la Maison Adamantidis construite par Jacques Dupuis en 1962 au 57, avenue Blucher.

Pour mémoire, la villa Firwood de style néo-Tudor, aujourd'hui démolie

dimanche 11 décembre 2011

Il faut protéger l’ancien théâtre rue Goossens

Une ancienne salle de théâtre (Salle Vermeulen), située en intérieur d’îlot au 19-21 rue Goossens à Schaerbeek, vient de faire l’objet d’une demande de permis pour la transformer en logements. Ce projet vise à diviser horizontalement et verticalement la salle pour en faire cinq lofts. Hélas, ce projet risque de dénaturer complètement ce bâtiment extrêmement intéressant. Construite par la Société de Saint Vincent de Paul et inaugurée en 1898, la salle Vermeulen est comparable dans sa structure, sa conception et son esthétique aux halles Saint-Géry. La plupart des éléments décoratifs ainsi que des châssis sont conservés. L’intérêt patrimonial du bâtiment tient également dans la volumétrie de son impressionnant espace intérieur. La préservation de ce dernier parait difficilement compatible avec une affectation et une divisions en appartements.

La structure métallique de la toiture avec ses fenêtres permettant l'éclairage de la salle enchâssée en intérieur d'îlot

Vue générale de la salle
Détail de la structure métallique

Depuis plus de 120 ans, la salle Vermeulen a servi d’équipement collectif : théâtre, salle de fête, école de devoirs, bibliothèque, salle de sport… Lors de la réunion de la Commission de concertation, Pétitions-Patrimoine, l’ARAU, IEB ainsi que de nombreux riverains ont demandé le maintien de son affectation publique, dans un quartier qui en a bien besoin, ainsi que la valorisation des qualités patrimoniales de l’immeuble. La Commission de Concertation s’est réunie le 2 décembre et a heureusement remis un avis largement défavorable au projet, à l’exception notable de l’avis minoritaire de la Commune de Schaerbeek.

Il s’agit de la seconde demande de transformation de la salle en moins d’un an, une première demande de permis de même nature ayant été rejetée en juin dernier. Dès lors, afin d’orienter définitivement la ré-affectation de cette salle remarquable vers un projet qui ne dénature pas son intérêt patrimonial, Pétitions-Patrimoine a décidé de demander au gouvernement bruxellois une mesure de protection pour ce bâtiment.

mardi 29 novembre 2011

Préservons l'intégrité de l'immeuble CBR

Pétitions-Patrimoine est préoccupée par le sort de l’immeuble CBR au 185 chaussée de la Hulpe. Il s’agit d’une œuvre très importante d’un point de vue technique et esthétique pour Bruxelles mais aussi pour la Belgique. Cet immeuble si particulier et reconnaissable a été construit en 1967-1970, sous la houlette de l’architecte Constantin Brodzki en collaboration avec Marcel Lambrichs. Il possède une façade unique entièrement réalisée en éléments de béton moulés. Il jouit aujourd’hui d’une large reconnaissance, est cité dans de nombreuses publications et a été sélectionné par le Musée d’Art Moderne de New-York (MoMA) pour son exposition Transformation in Modern Architecture, 1960-1980. Outre sa façade unique, un des intérêts de l’immeuble est qu’il a été conçu pour un client spécifique, de façon globale jusqu’au dessin de chaque meuble et de chaque accessoire.



Il nous a malheureusement été rapporté que l’intérieur du bâtiment qui a pourtant été rénové avec attention par Constantin Brodzki lui-même dans les années 1990, a récemment subi des altérations et que plusieurs meubles d’origines, dessinés par Jules Wabbes spécialement pour ce lieu, ont été enlevés. Nous craignons dès lors que, faute d’une gestion attentive et conforme à l’intérêt architectural et historique de l’immeuble, celui-ci ne subisse une lente dégradation de ce qui fait son intérêt.

Dès lors, nous avons interrogé les experts membres de la Commission Royale des Monuments et des Sites (CRMS) s’ils possèdent des informations concernant la gestion de ce lieu ? Le propriétaire a-t-il fait une demande d’aide en ce sens à la CRMS ?

Mais surtout, dans un souci d’anticipation d’autres modifications malheureuses, nous avons soulevé la question de savoir s’il ne serait pas temps d’envisager le classement de ce chef d’œuvre global ? Un classement aujourd’hui intègrera la rénovation de qualité effectuée dans les années 1990 par Constantin Brodzki (petite visite ici). Il s’agirait de s’assurer ainsi qu’une rénovation future sera encore aussi respectueuse des qualités de l’immeuble et de préserver les éléments d’origine significatifs de sa conception originelle.

vendredi 14 octobre 2011

Immeuble RTT : la réponse de la Ministre

Comme indiqué dans notre article précédent, nous avons interrogé par écrit la Ministre de tutelle de la SDRB quant à la possibilité « de déplacer légèrement la voirie, de l’ordre de 4 mètres […], modification, de plus, recommandée par le rapport d’incidence ». Que nous répond-elle ?

Son courrier nous dit en gros que la nouvelle voirie démolira une partie du bâtiment et que, dès lors, cela ne vaut plus la peine de garder le reste du bâtiment. Elle semble donc ne pas avoir compris notre question et a répété l’argumentation servie au Parlement bruxellois à Serge de Patoul qui s’inquiétait lui aussi de la destruction de l’œuvre de Saintenoy.

Soucieux de réparer cette incompréhension, nous avons, dès la réception de cette réponse, pris notre téléphone afin de reformuler oralement notre question. Le Cabinet nous a, très gentiment, répété que oui, c’était dommage mais que bon, voilà, le projet était un équilibre entre une partie « activités économiques » et une partie « logements ». Le hic serait que la nouvelle voirie va servir de séparation entre ces deux parties. Devant notre manque de compréhension du problème, notre interlocuteur nous fait part du calcul suivant : « un recul de 4 mètres fois 100 mètres (la longueur de la nouvelle voirie) égale 400 mètres carrés qui passeraient d’une fonction à l’autre. », CQFD.

Il apparaît ainsi que le Cabinet Huytebroeck ne semble pas avoir (bien) lu l’étude d’incidence soumise à l’enquête publique lors de la demande de permis de lotir. Comme nous (on n’a rien inventé), l’étude préconise l’adaptation du tracé de la nouvelle voirie pour préserver l’ancien bâtiment RTT. Or, la proposition incluse dans l’étude d’incidence montre bien que la modification du tracé de la voirie (léger changement d’angle et adaptation du carrefour avec la rue de Molenbeek) n’a qu’un impact négligeable sur la surface dévouée à la zone d’activités économiques. On lira utilement à la page 127-128 de l’étude : « Cette hypothèse nécessite une adaptation du tracé de la voirie projetée à hauteur du bâtiment. Une simplification de la voirie (suppression du stationnement latéral et réduction des trottoirs à 1,5 mètres) permet une configuration du carrefour rationnelle. Elle nécessite toutefois de prévoir un trottoir dans la partie "expansion économique" (Green Bizz)». Comme on peut le voir sur le schéma, ce morceau de trottoir ne devrait « mordre » qu’une poignée de m2 de la zone Green Biz… pas de quoi fouetter un chat (où abattre un bâtiment de qualité en bon état). Sans compter que, si on le souhaite, il est parfaitement possible de réaffecter la partie basse de l’ancien immeuble RTT en une fonction « économique ».

Extrait de l'étude d'incidence : comme on peut le voir, le trottoir dévié pour sauvegarder l'ancien bâtiment RTT (en orange) ne prendrait qu'une poignée de m2 du côté "zone économique" du pointillé orange.


En réalité, nous pensons nous trouver face au cas, récurant à Bruxelles, du projet immobilier qui a été pensé en chambre sans tenir compte du bâti existant. Un projet qui nous semble malgré tout amendable avec un peu de bon sens pour en améliorer l’aspect « développement durable » puisqu’on conserverait un important patrimoine architectural en bon état (selon l’étude d’incidence du projet). Mais, suite à la réponse du Cabinet Huytebroeck un doute nous étreint : la vision du monde qu’il révèle considérerait-t-il les lignes droites comme un élément indépassable du projet ? La vision du Baron Hausmann et du panoptique doivent-ils forger la vision de la ville pour les siècles à venir ?

Allez, un petit effort d’imagination et une petite courbe, un petit tournant pour sauver un bâtiment, ce ne devrait pas être si compliqué à mettre en œuvre !